Nous avons les compétences, l’énergie et la ténacité nécessaires pour faire reconnaître politiquement la médecine complémentaire dans le système de santé suisse.
Chaque personne doit avoir la possibilité de choisir entre différentes méthodes de traitement et différents médicaments. C'est la prémisse pour une gestion responsable de sa propre santé et de sa
maladie et pour une plus grande capacité de résistance (résilience).
Nous défendons la liberté de choix des patients et la diversité des méthodes thérapeutiques et des médicaments qualifiés.
Les enquêtes le démontrent : de plus en plus de patients atteints d'un cancer ont recours à la médecine complémentaire, en complément d'un traitement conventionnel. Plusieurs raisons à cela. Il s’agit d’assurer un meilleur contrôle des symptômes, un meilleur bien-être physique et psychique, mais aussi de pouvoir agir sur soi-même. Après le choc du diagnostic, les patients souhaitent souvent passer d'un rôle passif à un rôle actif et efficace, écrivent les auteurs du dernier numéro de « Therapeutische Umschau », (Revue thérapeutique), consacré à l'oncologie intégrative : « Les chimiothérapies, les immunothérapies, les thérapies ciblées complexes, la radiothérapie et les opérations sont souvent perçues comme agressives. La pleine conscience, l'art-thérapie, les applications externes ou une thérapie au gui auto-injectée peuvent être considérées comme humaines et bénéfiques pour la santé. On redevient maître de son propre corps, l'artisan de sa propre biographie. »
Dans le numéro de novembre de la revue « Therapeutische Umschau », des médecins du Swiss Network for Integrative Oncology (SNIO) donnent un aperçu complet des disciplines et des thèmes de l'oncologie intégrative. Parmi les experts de renom, on trouve le Dr Marc Schaeppi de l'hôpital cantonal de Saint-Gall, qui est récemment intervenu dans l'émission « Puls » de la SRF intitulée « Mit Alternativmedizin gegen Krebs – geht das? » (La médecine alternative contre le cancer, est-ce possible ?).
Selon la Fedmedcom, cette publication peut contribuer de manière importante à ancrer davantage les approches de médecine intégrative dans la pratique. L'article « Points communs et disciplines fondamentales de l'oncologie intégrative » donne un bon aperçu des applications et des preuves scientifiques des méthodes suivantes : acupuncture et médecine traditionnelle chinoise, médecine anthroposophique, homéopathie classique, hypnose médicale, médecine psychosomatique et phytothérapie.
Le cancer ne peut pas être guéri par un régime alimentaire à base d'aliments crus. Il n'existe aucune preuve scientifique qui l’atteste. C'est ce que précise, d’entrée de jeu, le docteur Marc Schaeppi, dans l'émission « Puls », diffusée le 1er décembre 2025 sur la SRF.
Le reportage démontre que les malades qui, après un diagnostic de cancer, misent uniquement sur des traitement alternafs et excluent la médecine conventionnelle, prennent un risque élevé. Les médecins interrogés par « Puls » déconseillent tous cette approche. Ils soulignent en revanche que la médecine complémentaire joue un rôle important en oncologie lorsqu'elle est utilisée de manière intégrative, c'est-à-dire en complément d'une opération, d'une chimiothérapie ou d'une radiothérapie.
L'accompagnement des patients est un aspect important, comme le montrent clairement quatre cas présentés dans l'émission. De nombreux patients atteints de cancer se sentent seuls face au diagnostic et ont peur, par exemple, des traitements ou des effets secondaires. Dans les services d'oncologie intégrative de l'hôpital cantonal de Saint-Gall ou de l'hôpital universitaire de Lausanne, qui apparaissent dans le film et jouissent d'une réputation mondiale, les craintes et les besoins des patients sont pris au sérieux et ceux-ci sont pris en charge par tous les moyens disponibles, y compris ceux issus de la médecine complémentaire.
Émission « Puls » : La médecine alternative contre le cancer, est-ce possible ?
L`Association suisse pour les produits de médecine complémentaire ASMC a tenu une assemblée générale extraordinaire, le jeudi 13 novembre 2025, à Berne, sous le signe du renouvellement de ses instances.
Un hommage appuyé a été rendu au Dr Herbert Schwabl, qui a quitté la présidence pour prendre une retraite professionnelle méritée. Membre du comité depuis 2001, il avait été élu à la tête de l'ASMC en 2010. Le Dr Herbert Schwabl a retracé son parcours au sein de l'association, avec les différentes étapes de son activité, qui a été marquante et a fait progresser l'association de manière significative. Sandro Wyss, membre du comité directeur depuis novembre 2022, quitte également le comité pour des raisons professionnelles. Le comité directeur de l'ASMC a chaleureusement remercié l’un et l’autre, pour leur grand engagement.
Les membres de l’Assemblée générale, entièrement consacrée aux élections visant à renouveler la direction de l'association, ont élu à l'unanimité (sur la photo de gauche à droite) :
Lisez l'intégralité de l'article de l'ASMC.
L'Assemblée générale de « Komed Regio Thurgau », association locale de la Fedmedcom a décidé, en date du 24 septembre 2025, de procéder à sa dissolution. Elle a suivi, à l'unanimité, la proposition de son comité directeur, qui juge de plus en plus difficile de mener un engagement politique efficace, au niveau cantonal. Cela nécessite des connaissances spécialisées approfondies et des ressources en temps, de la part des membres du comité directeur, difficilement réalisable à titre bénévole. Le comité directeur de l'association estime de surcroît que la politique de santé se décide au niveau national et que la marge de manœuvre des cantons est plutôt réduite. Il renvoie à l'engagement de la Fédération de la médecine complémentaire Fedmedcom, qui mène un travail de lobbying professionnel, au sein du Parlement fédéral, afin de renforcer davantage encore la position de la médecine complémentaire.
L'association « Komed Regio Thurgau » a été fondée en 2008, en prévision de la votation fédérale du 17 mai 2009 sur l'intégration des prestations de médecine complémentaire et alternative dans les soins de base. Suite au résultat clair du référendum, accepté par 67 % de Suisses, « Komed Regio Thurgau », sous la présidence fondatrice d'Edith Graf-Litscher, a fonctionné comme une organisation en réseau et a régulièrement organisé des événements sur des thèmes liés à la médecine complémentaire.
Seuls quelques rares hôpitaux et cliniques proposent en Suisse une médecine intégrative, à savoir une palette de traitements combinant médecine conventionnelle et médecine complémentaire. Les enquêtes systématiques menées auprès des patients de même que l'évolution des maladies prouvent pourtant que les patients tirent profit de ce type de traitement. Ce constat pousse la Fédération de la médecine complémentaire Fedmedcom à réclamer que chaque canton possède un hôpital intégratif. Lisez l'article sur Millefolia.ch.
Cet article a également été publié dans le dernier bulletin Millefolia. Le bulletin imprimé est notre façon de remercier toutes les personnes intéressées par la médecine complémentaire et qui soutiennent Millefolia et son éditeur Fedmedcom (Fédération de la médecine complémentaire).
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L'association et le cluster industriel «PhytoValley Switzerland» ont obtenu un soutien financier de cinq ans, du canton de Thurgovie, dans le cadre de la « Nouvelle politique régionale » (NPR). « Cet appui est un engagement clair en faveur de l'avenir économique de la région. Il souligne l'importance stratégique du cluster phytopharmaceutique du lac de Constance », relève le comité directeur de «PhytoValley Switzerland« (photo), dans un communiqué de presse.
L'association va pouvoir mener à bien des projets collaboratifs, qui n’auraient pas vu le jour sans le financement de démarrage des fonds de la NPR. L'accent est mis sur quatre domaines d'action : main-d'œuvre qualifiée et talents, innovation et durabilité, coopération et réseau, image et réputation. Au total, 18 projets sont prévus.
On connaît l’air de la montagne, l’air du large, l’air du temps mais que savons-nous vraiment de l’air que nous respirons, vingt mille fois par jour, sans même y penser ? C’est à ce souffle vital, à la fois si banal et encore plein de mystères, que le Forum ASCA a consacré sa 20e édition le 20 septembre dernier. Près de 700 thérapeutes se sont rassemblés à Lausanne, au CHUV à Lausanne, ou derrière leur écran, pour explorer un thème aussi essentiel qu’universel : « De l’air !, oxygénation et oxydation, comprendre l’importance de l’oxygène dans notre corps ».
Laurent Berset, président de l’ASCA, a ouvert l’événement avec convivialité, rappelant que « chaque seconde de notre existence dépend de l’oxygène ». La journée s’est ensuite déroulée au rythme de quatre conférences, de deux séances de respiration guidée et d’une table ronde. Une combinaison idéale entre contenu scientifique, pratique et moments de reconnexion corporelle.
Les deux entreprises suisses Similasan AG et Bio-Strath AG ont fondé une joint-venture pour commercialiser conjointement leurs produits en Suisse. La nouvelle entreprise, baptisée Nubiosan, est une organisation de vente et de marketing, selon un communiqué de presse. À compter du 1er octobre, Nubiosan prend en charge la gestion centrale des marques Similasan et Bio-Strath. La production, les flux de marchandises, le développement de produits et d'autres domaines continueront d'être assurés comme d'habitude par Bio-Strath et Similasan, et les deux entreprises continueront d'opérer de manière indépendante, a annoncé Nubiosan à ses partenaires du commerce spécialisé.

L'association cliniques-integratives.ch, qui promeut la diffusion et l'accessibilité de la médecine intégrative en Suisse et qui regroupe aujourd'hui dix hôpitaux, cliniques et instituts
intégratifs, a jeté un regard sur les 15 prochaines années lors d'une manifestation en réseau organisée le 20 juin 2025 à Zurich. Les pronostics des intervenants étaient confiants. Dans son
discours d'ouverture, le Dr Lukas Schöb, président de cliniques-integratives.ch, a souhaité que dans 15 ans, on ne fasse plus de différences entre la médecine complémentaire et la médecine
traditionnelle : « Ma thèse provocatrice est la suivante : en 2040, il n'y aura plus de médecines complémentaires, il n'y aura plus qu'une seule bonne médecine ».
Pour en savoir plus,
consultez l'article sur Millefolia.
Yvonne Gilli, présidente de la société des médecins FMH, a remercié dans son exposé tous ceux qui mettent leur savoir et leur énergie à la disposition des gens et a mentionné en particulier les thérapeutes complémentaires et les naturopathes : ce sont eux qui font connaître la médecine complémentaire à une large population et qui permettent ainsi aux médecins de travailler avec ces méthodes. Galerie de photos de la manifestation.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a adopté une stratégie mondiale, appellant à des investissements accrus dans la recherche et l'intégration des pratiques médicales anciennes dans les systèmes de santé modernes.
L'OMS voitdans la « Global traditional medicine strategy 2025 - 2034 » une nouvelle voie potentielle pour les systèmes de santé, qui s'éloigne d'une concentration étroite sur le diagnostic et le traitement des maladies et utilise au contraire tous les remèdes et méthodes disponibles pour la santé et le bien-être ». La médecine traditionnelle et complémentaire trouve de plus en plus sa place aux côtés des soins conventionnels, non pas en tant qu'alternative, mais en tant que partenaire dans la guérison », déclare le Dr Tido von Schoen-Angerer, pédiatre genevois et président de la Traditional, Complementary and Integrative Healthcare Coalition (TCIH), dans un article publié sur son site web.
Lisez également l'entretien de Millefolia avec Tido von Schoen-Angerer, sur le rôle international pionnier de la Suisse en matière de médecine complémentaire.