Nous avons les compétences, l’énergie et la ténacité nécessaires pour faire reconnaître politiquement la médecine complémentaire dans le système de santé suisse.
Chaque personne doit avoir la possibilité de choisir entre différentes méthodes de traitement et différents médicaments. C'est la prémisse pour une gestion responsable de sa propre santé et de sa
maladie et pour une plus grande capacité de résistance (résilience).
Nous défendons la liberté de choix des patients et la diversité des méthodes thérapeutiques et des médicaments qualifiés.
L'association et le cluster industriel «PhytoValley Switzerland» ont obtenu un soutien financier de cinq ans, du canton de Thurgovie, dans le cadre de la « Nouvelle politique régionale » (NPR). « Cet appui est un engagement clair en faveur de l'avenir économique de la région. Il souligne l'importance stratégique du cluster phytopharmaceutique du lac de Constance », relève le comité directeur de «PhytoValley Switzerland« (photo), dans un communiqué de presse.
L'association va pouvoir mener à bien des projets collaboratifs, qui n’auraient pas vu le jour sans le financement de démarrage des fonds de la NPR. L'accent est mis sur quatre domaines d'action : main-d'œuvre qualifiée et talents, innovation et durabilité, coopération et réseau, image et réputation. Au total, 18 projets sont prévus.
On connaît l’air de la montagne, l’air du large, l’air du temps mais que savons-nous vraiment de l’air que nous respirons, vingt mille fois par jour, sans même y penser ? C’est à ce souffle vital, à la fois si banal et encore plein de mystères, que le Forum ASCA a consacré sa 20e édition le 20 septembre dernier. Près de 700 thérapeutes se sont rassemblés à Lausanne, au CHUV à Lausanne, ou derrière leur écran, pour explorer un thème aussi essentiel qu’universel : « De l’air !, oxygénation et oxydation, comprendre l’importance de l’oxygène dans notre corps ».
Laurent Berset, président de l’ASCA, a ouvert l’événement avec convivialité, rappelant que « chaque seconde de notre existence dépend de l’oxygène ». La journée s’est ensuite déroulée au rythme de quatre conférences, de deux séances de respiration guidée et d’une table ronde. Une combinaison idéale entre contenu scientifique, pratique et moments de reconnexion corporelle.
Les deux entreprises suisses Similasan AG et Bio-Strath AG ont fondé une joint-venture pour commercialiser conjointement leurs produits en Suisse. La nouvelle entreprise, baptisée Nubiosan, est une organisation de vente et de marketing, selon un communiqué de presse. À compter du 1er octobre, Nubiosan prend en charge la gestion centrale des marques Similasan et Bio-Strath. La production, les flux de marchandises, le développement de produits et d'autres domaines continueront d'être assurés comme d'habitude par Bio-Strath et Similasan, et les deux entreprises continueront d'opérer de manière indépendante, a annoncé Nubiosan à ses partenaires du commerce spécialisé.

L'association cliniques-integratives.ch, qui promeut la diffusion et l'accessibilité de la médecine intégrative en Suisse et qui regroupe aujourd'hui dix hôpitaux, cliniques et instituts
intégratifs, a jeté un regard sur les 15 prochaines années lors d'une manifestation en réseau organisée le 20 juin 2025 à Zurich. Les pronostics des intervenants étaient confiants. Dans son
discours d'ouverture, le Dr Lukas Schöb, président de cliniques-integratives.ch, a souhaité que dans 15 ans, on ne fasse plus de différences entre la médecine complémentaire et la médecine
traditionnelle : « Ma thèse provocatrice est la suivante : en 2040, il n'y aura plus de médecines complémentaires, il n'y aura plus qu'une seule bonne médecine ».
Pour en savoir plus,
consultez l'article sur Millefolia.
Yvonne Gilli, présidente de la société des médecins FMH, a remercié dans son exposé tous ceux qui mettent leur savoir et leur énergie à la disposition des gens et a mentionné en particulier les thérapeutes complémentaires et les naturopathes : ce sont eux qui font connaître la médecine complémentaire à une large population et qui permettent ainsi aux médecins de travailler avec ces méthodes. Galerie de photos de la manifestation.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a adopté une stratégie mondiale, appellant à des investissements accrus dans la recherche et l'intégration des pratiques médicales anciennes dans les systèmes de santé modernes.
L'OMS voitdans la « Global traditional medicine strategy 2025 - 2034 » une nouvelle voie potentielle pour les systèmes de santé, qui s'éloigne d'une concentration étroite sur le diagnostic et le traitement des maladies et utilise au contraire tous les remèdes et méthodes disponibles pour la santé et le bien-être ». La médecine traditionnelle et complémentaire trouve de plus en plus sa place aux côtés des soins conventionnels, non pas en tant qu'alternative, mais en tant que partenaire dans la guérison », déclare le Dr Tido von Schoen-Angerer, pédiatre genevois et président de la Traditional, Complementary and Integrative Healthcare Coalition (TCIH), dans un article publié sur son site web.
Lisez également l'entretien de Millefolia avec Tido von Schoen-Angerer, sur le rôle international pionnier de la Suisse en matière de médecine complémentaire.
Sans discussion, le Conseil des Etats a rejeté le jeudi 12 juin 2025 une motion du conseiller national valaisan Philippe Nantermod, qui aurait signifié la fin du principe de solidarité de l'assurance de base des caisses maladie. Le projet avait pour but d'exclure les prestations médicales de la médecine complémentaire de l'assurance de base et de les soumettre à une obligation de choix. Grâce à la décision du Conseil des États, les thérapies de la médecine complémentaire, efficaces, naturelles et avantageuses, continueront à être accessibles à toutes et tous, en ambulatoire et à l'hôpital. Lisez l'article complet dans notre Focus.
Depuis la décision populaire historique du « Oui aux médecines complémentaires » en 2009, les médecines complémentaires se sont établies comme partie intégrante du système suisse de santé. L’association cliniques-integratives.ch ose un regard sur les 15 prochaines années lors de sa manifestation de réseautage du 20 juin 2025 à Zurich : des expertes et des experts de différentes branches montreront en quoi les médecines complémentaires et intégrative proposent des solutions novatrices pour les enjeux actuels et futurs et comment ces approches peuvent devenir, d’ici 2040, la colonne vertébrale d’un système de santé intégratif. Lisez plus sur la site (en allemand seulement)
Les participantes et participants peuvent recevoir trois crédits RME et deux crédits ASA.
Avec une délégation menée par sa co-présidente, la députée au Conseil des États Franziska Roth, la Fedmedcom a pu expliquer les revendications politiques de la médecine complémentaire à la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. Les revendications centrales présentées par les expertes et les experts portent, entre autres, sur le maintien des prestations médicales de médecine complémentaire dans l’assurance de base, sur le renforcement des thérapies complémentaires, lesquelles déchargent de facto la prise en charge médicale de premier recours, sur le renforcement des médicaments de médecine complémentaire et de phytothérapie et sur la promotion de la collaboration interprofessionnelle.
Le co-président opérationnel de la Fedmedcom, Martin Bangerter, tire un bilan positif de l’échange : « La ministre de la santé a posé beaucoup de questions de compréhension et semble ouverte aux médecines complémentaires. »
L’assemblée des membres de la Fédération de la médecine complémentaire du 24 avril 2025 à Olten a adopté à l’unanimité le rapport annuel et les comptes de l’exercice 2024 ainsi que le budget 2025. Les membres ont exprimé leur confiance au comité de la Fedmedcom et à ses organes directeurs et leur ont accordé décharge. L’assemblée a également élu à l’unanimité T+R SA à Gümligen comme nouvel organe de révision. Toutes les informations sur l’année sociétaire 2024 se trouvent dans le rapport annuel 2024 de la Fedmedcom (en allemand seulement).
La population suisse a confiance dans la médecine complémentaire et alternative : deux tiers d’entre elle y ont déjà eu recours et 87 % indiquent que le traitement a été un succès. Un résultat apporté par la nouvelle enquête représentative « Baromètre CAM 2024 ». L’étude actuelle désigne par médecine empirique les méthodes et médicaments de la médecine complémentaire et alternative (CAM). L’enquête représentative, mandatée par le Registre de Médecine Empirique RME montre que la médecine empirique a continué à s'ancrer dans le système suisse de santé depuis l’enquête précédente de 2021.